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Edith Piaf2

De Musique FR

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Cet air qui m'obsède jour et nuit
 
Cet air qui m'obsède jour et nuit
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Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
 
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
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Il vient d'aussi loin que je viens
 
Il vient d'aussi loin que je viens
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Traîné par cent mille musiciens
 
Traîné par cent mille musiciens
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Un jour cet air me rendra folle
 
Un jour cet air me rendra folle
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Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
 
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
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Mais il m'a coupé la parole
 
Mais il m'a coupé la parole
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Il parle toujours avant moi
 
Il parle toujours avant moi
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Et sa voix couvre ma voix
 
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Padam...padam...padam...
 
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Il arrive en courant derrière moi
 
Il arrive en courant derrière moi
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Padam...padam...padam...
 
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Il me fait le coup du souviens-toi
 
Il me fait le coup du souviens-toi
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Padam...padam...padam...
 
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C'est un air qui me montre du doigt
 
C'est un air qui me montre du doigt
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Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
 
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
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Cet air qui sait tout par coeur
 
Cet air qui sait tout par coeur
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Il dit: "Rappelle-toi tes amours
 
Il dit: "Rappelle-toi tes amours
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Rappelle-toi puisque c'est ton tour
 
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
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'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
 
'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
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Avec tes souvenirs sur les bras..."
 
Avec tes souvenirs sur les bras..."
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Et moi je revois ceux qui restent
 
Et moi je revois ceux qui restent
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Mes vingt ans font battre tambour
 
Mes vingt ans font battre tambour
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Je vois s'entrebattre des gestes
 
Je vois s'entrebattre des gestes
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Toute la comédie des amours
 
Toute la comédie des amours
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Sur cet air qui va toujours
 
Sur cet air qui va toujours
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Padam...padam...padam...
 
Padam...padam...padam...
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Des "je t'aime" de quatorze-juillet
 
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
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Padam...padam...padam...
 
Padam...padam...padam...
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Des "toujours" qu'on achète au rabais
 
Des "toujours" qu'on achète au rabais
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Padam...padam...padam...
 
Padam...padam...padam...
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Des "veux-tu" en voilà par paquets
 
Des "veux-tu" en voilà par paquets
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Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
 
Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
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Sur l'air qui m'a reconnue
 
Sur l'air qui m'a reconnue
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Écoutez le chahut qu'il me fait
 
Écoutez le chahut qu'il me fait
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Comme si tout mon passé défilait
 
Comme si tout mon passé défilait
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Faut garder du chagrin pour après
 
Faut garder du chagrin pour après
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J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
 
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
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Qui bat comme un coeur de bois
 
Qui bat comme un coeur de bois

Version du 18 juillet 2019 à 11:08

Edith Piaf.jpg


'''Biographie'''

Édith Gassion, dite Édith Piaf, est une chanteuse, parolière, compositrice et actrice française, née le 19 décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse.

Surnommée à ses débuts « La Môme Piaf », elle est à l'origine de plusieurs succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste.

Chanteuse à l'interprétation et à la voix saisissantes, elle a inspiré de nombreux compositeurs et a été le mentor de jeunes artistes tels qu'Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la chanson, Georges Moustaki, Charles Dumont... Elle acquiert une renommée internationale, mais sa fin de carrière est rendue difficile par de graves problèmes de santé ; elle meurt à l’âge de 47 ans.


'''Parole'''

Cet air qui m'obsède jour et nuit

Cet air n'est pas né d'aujourd'hui

Il vient d'aussi loin que je viens

Traîné par cent mille musiciens

Un jour cet air me rendra folle

Cent fois j'ai voulu dire pourquoi

Mais il m'a coupé la parole

Il parle toujours avant moi

Et sa voix couvre ma voix


Padam...padam...padam...

Il arrive en courant derrière moi

Padam...padam...padam...

Il me fait le coup du souviens-toi

Padam...padam...padam...


C'est un air qui me montre du doigt

Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur

Cet air qui sait tout par coeur


Il dit: "Rappelle-toi tes amours

Rappelle-toi puisque c'est ton tour

'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas

Avec tes souvenirs sur les bras..."


Et moi je revois ceux qui restent

Mes vingt ans font battre tambour

Je vois s'entrebattre des gestes

Toute la comédie des amours

Sur cet air qui va toujours


Padam...padam...padam...

Des "je t'aime" de quatorze-juillet

Padam...padam...padam...

Des "toujours" qu'on achète au rabais

Padam...padam...padam...

Des "veux-tu" en voilà par paquets

Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue

Sur l'air qui m'a reconnue


Écoutez le chahut qu'il me fait


Comme si tout mon passé défilait


Faut garder du chagrin pour après

J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat


Qui bat comme un coeur de bois